Page:Sulte - Mélanges historiques vol. 06, 1918.djvu/29

Cette page a été validée par deux contributeurs.
27
les forges saint-maurice

d’ouvrages. Mais la dépense pour le commencement de tous ces établissements ne se peut faire sans le secours du roi. »

L’âtre des cheminées chauffait les maisons. En 1676, un marchand du nom de Charles Bazire avait vendu à Pierre Niel, de Québec, un poêle de cent trente francs, qui fut monté par Nicolas Gauvreau moyennant la somme de seize francs[1], ce qui représente $150. de notre monnaie. Un poêle ordinaire ne devait pas coûter si cher. C’était peut-être un four de boulanger ou de pâtissier. Néanmoins, on verra, en 1800, qu’un poêle à deux ponts se vendait au moins $20., ce qui valait $50. sinon $60. de notre cours actuel[2].

  1. Conseil Souverain, vol. II, p. 27.
  2. Aux archives judiciaires de Montréal, nous avons lu un document de 1760 parlant d’un poêle « avec trépied et tuyau vendu cent quarante livres ».