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les forges saint-maurice

par un incendie, néanmoins on y travailla jusqu’à 1908 sur une petite échelle[1].

En 1889, la « Canadian Iron Furnace Co. Ltd. » fit l’acquisition de ces forges à un prix dérisoire, mais il n’y avait plus de minerai.

Des Vieilles Forges ont tenu ferme jusqu’à 1883, puis est venue la décadence ; et maintenant on n’y compte plus que quelques familles, mais pas d’exploitation de fer.

***

Adieu mes vieilles Forges. Je vous ai connues dans votre splendeur et je me promettais, dès lors, de vous donner place dans notre histoire. J’écris ces dernières lignes en face de vos ruines qui bientôt disparaîtront. Déjà, votre souvenir n’est plus qu’une légende vague dont la prochaine génération ne saura rien. Je veux vous sauver de l’oubli, vous faire revivre dans l’âme des Canadiens qui s’attachent à l’étude des temps passés.


    lées cette même année : elles ont dû être fabriquées plus tard, peut-être en 1738, date où la « grande maison » a été construite.

    John et Robert McDougall établirent leur bureau et magasin dans la « grande maison » qu’on a appelée à tort « manoir ». Ils se construisirent une résidence au nord-ouest de celle-ci à côté du terrain où avait été bâti la première chapelle de bois (1738). Cette maison fut démolie en 1900.

    Les Forges furent transférées à George McDougall, fils, le 18 décembre 1876 ; tout travail dût arrêter en 1883.

  1. Comme aux Vieilles Forges, aujourd’hui, les fourneaux et autres bâtiments sont rasés. L’épuisement du minerai a amené la fermeture de ces usines ; il en est de même de tous ces grands ateliers qui ne vivent que temporairement.