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les forges saint-maurice

suivante fut prolongé jusqu’à 1800. C’est alors, je crois, que Mathew Bell prit directement la conduite des affaires. Le 17 février 1798, George Davidson, David Munro et Mathew Bell représentent au gouvernement qu’ils sont en possession du bail qui se terminera le 10 juin 1799 et qu’ils ont fait de grandes améliorations dans l’établissement. Ils demandent la continuation ou le remboursement de leurs dépenses. Dans un rapport du 13 avril suivant soumis au Conseil du gouverneur Prescott il est proposé de faire un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans, mais ce projet resta sur le papier, comme aussi la vente du contrat aux enchères publiques. On se contenta de laisser courir le bail jusqu’à 1800 et alors Robert Shore Milnes, administrateur de la province, l’étendit de nouveau jusqu’au 31 mars 1801. Il y a un acte de Conseil exécutif du 1er  mai 1799 disant que les Forges sont d’une grande importance et devront produire plus tard un fort revenu. En même temps, on recommande que le contrat se prolonge jusqu’au 1er  avril 1810.

La compagnie de Batiscan offrit de prendre l’affaire pour deux années à raison de cinq cents louis par an, mais Davidson se déclara prêt à payer ce même prix pour cinq ans. Munro et Bell allèrent jusqu’à cinq cent cinquante louis disant que les cinq années révolues ils rendraient la place en bon ordre avec quinze cents louis d’amélioration. L’offre du parti opposé s’élève alors à six cents louis, puis a huit cents, mais Munro et Bell vont jusqu’à huit cent cinquante et l’emportent pour cinq ans à dater du 1er  avril 1801. En mai 1805 le Conseil constate que Munro et Bell ayant toujours bien payé on est satisfait d’eux.

Joseph Bouchette, parlant du renouvellement du bail en question, dit qu’on ajouta des terres au domaine des Forges afin d’employer le bois à la fonderie. Il y avait de deux