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les forges saint-maurice

pu obtenir ni bien ni faveur. Ma conscience étant pure, n’ayant trahi ni voulu trahir d’aucune façon un gouvernement qui me protégeait, je n’étais guère ému de la mauvaise mine que d’aucuns me faisaient pour mieux faire leur chemin… Mes approvisionnements faits à Québec, je remontai aux Forges pour y songer à effectuer, avec toute l’activité possible, les préparatifs de 1776 à 1777, partout deux fois plus considérables puisque les Forges devaient être vendues. » Ces dernières paroles ne sauraient se rapporter à l’automne de 1776 puisque c’est durant l’automne de 1777 qu’il fut question de vendre ou d’affermer les Forges. Déjà, au printemps de 1777, il était arrivé une procuration de Pélissier pour disposer de cet établissement, mais non pas en 1776. Selon le texte de Laterrière on peut croire aussi que la procuration n’arriva qu’au printemps de 1778 et cette date me semble la bonne.