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les forges saint-maurice

la suite, nous apprenons qu’on tombe dans les mêmes déréglements nous défendrons de faire dans ces jours aucune cérémonie extraordinaire. Nous chargeons le dit missionnaire de nous avertir toutes les années s’il y a eu des scandales. Sera la présente lue et publiée au prône de la grande messe dimanche prochain. »

Le 26 octobre 1756, « a été bénie par le Révérend Père Augustin Quintal, la cloche de cette paroisse, laquelle a été nommée, par Mr. Claude Cressé et dame Louise André de Rouville, du nom de Louise. »[1].

Madeleine-Françoise Béchard, veuve de Jean Mantenet, des Forges, se remarie cette année avec Nicolas Lapérouse. Ce ménage se fixa à Québec où Lapérouse mourut un an plus tard.

En 1756, au registre de la chapelle des Forges on voit les noms suivants : Charles Falaise de Gannes, lieutenant d’infanterie, et sa femme Marguerite-Angélique Villier ; c’est l’inhumation de leur enfant âgé de six semaines.

François Godard, arrivé en 1737, étant décédé, sa veuve, Marie Blais, épouse Pierre Milot aux Trois-Rivières le 9 février 1756.

Au registre de la chapelle des Forges, en 1757, se voit l’acte d’une sépulture d’enfant ondoyé par Charles Alavoine, médecin. On voit aussi les noms de Jean-François Chrétien et de sa femme Marie-Anne de Noyon.

Cette année mourut Marie Dubois, mère de Jean-

  1. Fille de Pierre André de Leigne, juge à Québec, et de Claudine Fremin.

    C’est la fille aux aventures ! De Rouville, son mari, avait été nommé le 16 février 1747, pour faire la police des Forges, et prononcer les sentences des différends qui naîtraient entre les employés (voir le Bulletin des recherches historiques, 1906, p. 137 et suivantes).