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HISTOIRE DES CANADIENS-FRANÇAIS

Millots, Laurent Archambault, Jacques Dufresne, André Charly dit Saint-Onge, Pierre Dagenais dit Lépine.

11ème escouade : Jacques Lemoine, caporal ; Jean Quentin, Julien Blois ou Benoist, Grégoire Simon, Laurent Glory, Michel André dit Saint-Michel, Guillaume Grenet.

12ème escouade : Louis Preudhomme, caporal ; Henri Perrin, Hugues Picard dit Lafortune, Louis Chevalier, Jacques Beauvais dit Saint-Jamme, Jean Descary, Jacques Mousseaux dit Laviolette.

13ème escouade : Mathurin Goyet dit Laviolette, caporal ; Jean Leduc, Frs Roisnay, Pierre Gagnier, Guillaume Estienne, Pierre Pigeon, Laurent Bory.

14ème escouade : le sieur de Sailly, caporal ; Gilles Lauzon, Guillaume Gendron, Jean Chevalier, Antoine Courtemanche, Pierre Tessier, Pierre Saulnier.

15ème escouade : Pierre de Lugerat dit Desmoulins, caporal ; Jean Le Mercher dit Laroche, Mathurin Langevin dit Lacroix, Simon Galbrun, Michel Paroissien, Pierre Chicouane, Antoine Renault.

16ème escouade : Honoré Dansny dit le Tourango, caporal ; Mathurin Thibeaudeau, Jean Renouil, Charles Ptolomel, Mathurin Jouanneau, Michel Théodore dit Gilles, Jean Sellier.

17ème escouade : Nicolas Hubert dit Lacroix, caporal ; Pierre Lorrain, Louis Loisel, Marin Janot dit Lachapelle, Mathurin Lorion, Jean Chapperon, Nicolas Milet dit le Beauceron.

18ème escouade : Jean Cicot, caporal ; Mathurin Jousset, Jacques Beauchamp, Élie Beaujean, Fiacre Ducharme, Simon Cardinal.

19ème escouade : Jean Valiquet, caporal ; Urbain Jetté, Jacques de Laporte, Pierre Gandin, Simon Desprez, René Fillastreau, Louis Guerestin.

20ème escouade : Des Coulombiers, caporal ; Brossard, Bouvier, Leger Hébert, Lavallée, Pierre Charon, René Fezeret.

Le 15 septembre 1663, M. de Mésy, arrivant de France, en compagnie de Mgr  de Laval et d’un commissaire, M. Gaudais-Dupont, amena cent familles et quelques officiers — gens de robe, militaires, des soldats — avec promesse de nouveaux arrivages.

On ne savait pas toujours choisir le personnel de ces convois. Sur les cent cinquante colons arrivés à Québec, la plupart, dit une chronique, étaient « des jeunes gens, clercs, écoliers, ou autres de cette classe, dont la meilleure partie n’avaient jamais travaillé. » Il en mourut un certain nombre une fois à terre. Le reste s’accoutuma, en assez peu de temps, à une vie laborieuse, et forma dans la suite des cultivateurs utiles et intelligents.

Cependant, depuis plus de vingt ans, la population s’accroissait en dépit de l’abandon dans lequel les Cent-Associés laissaient le pays. Pour ne citer qu’un exemple, la ville des Trois-Rivières avait perdu plus de la moitié de ses chefs de famille, mais elle était déjà peuplée des enfants nés sur son sol. Les seigneurs des environs de Québec appelaient autour d’eux des colons. Montréal travaillait avec succès à augmenter sa petite population. De 1650