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Il a vu le Pérou[1], Mexique, et la merveille
Du Vulcain infernal qui vomit tant de feux ;
Et les sauts Mocosans[2] qui offensent les yeux
De ceux qui osent voir leur chute non pareille.


Lescarbot écrit, en 1610, une pièce de vers dans laquelle il parle des grands sauts que les Sauvages disent rencontrer en remontant le Saint Laurent jusqu’au voisinage de la Virginie.

Quant au lac Huron, Champlain en avait visité partiellement la côte orientale. Nicolet est le premier Français qui l’ait traversé ou côtoyé et qui ait vogué ensuite sur le lac Michigan (1634).

Champlain ne savait presque rien du lac Michigan. Dans sa carte de 1632, il le fait détendre vers le nord, tandis qu’au contraire il s’épanche dans la direction du sud. Il parle des Mascoutins (la nation du Feu) par les rapports que lui en ont faits les Hurons : — or, les gens du Feu auquel il donne le même nom, mais en langue huronne

  1. Pas que nous sachions.
  2. Mocosa, ancien nom de la Virginie, ce qui se rapporterait au Niagara. Pas plus que le Pérou, Champlain ne l’avait vu, mais, évidemment, il en avait entendu parler.