n’a pas de fond, ou plutôt il en a si peu que rien. Nous ne pourrons jamais nous y tenir.
Attendez, voici Pélissier. En deux temps et trois mouvements il a fait disparaître sa bougie, et lui avec, par un repli du rocher ; nous le voyons descendre en trottinant sur une pente où les eaux ont dû tomber autrefois en cascades rageuses ; la plus légère inspection le démontre.
Nouvelles chambres, passages et corridors nouveaux. Ensuite un autre puits. De toutes les horreurs celle-ci est la plus belle. Il y a des pointes de cailloux blancs que huit hauteurs de baïonnettes ne pourraient pas imiter. Et pourtant il faut descendre. Notre réputation est à ce prix. C’est six cents pieds que nous avons parcourus ; présentement on nous permet d’allumer un cigare, à plus de cent cinquante pieds au dessous du niveau de l’ouverture de la caverne, soit à quarante ou cinquante pieds seulement au-dessus du lac extérieur.
Plus de deux cents pieds de blocs de granit, de quartz, de pyrite, de calcaire, de cailloux roulés au-dessus de nos coiffures !