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Un passage de la relation de Champlain[1] fait supposer que la grande guerre commença vers 1550. On voit aussi par les auteurs cités au présent articles, qu’il dut y voir à l’époque en question un redoublement d’entreprises de guerre de la part des Iroquois Agniers et de la tribu algonquine de l’Iroquet alliée aux Iroquois.

Les Algonquins se regardaient comme les propriétaires du site actuel de la haute ville des Trois Rivières, et, pour y résister aux attaques des Iroquois, ils avaient bâti un fort sur le tertre que nous appelons le Platon[2].

Les Iroquois, offusqués de cette manifestations de résistance, l’emportèrent d’assaut et le rasèrent à fleur de sol. En 1635, le Père Le Jeune dit en avoir vu les bouts de pieux restés dans la terre et encore noircis par le feu dont on s’était servi pour les détruire. Nous ne saurions dire quand eut lieu cet événement.

Les Trois Rivières étaient occupées par

  1. Œuvres de Champlain, p. 1032.
  2. Relation, 1664, p. 12.