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De la relation de Cartier et des récits des Sauvages, l’on peut inférer qu’une partie des Hurons, après avoir chassé les Ononchataronnons ou Iroquets, était resté avec quelques-uns de ces derniers dans l’île de Montréal et y avait établi la bourgade que les Français trouvèrent, au pied de la montagne, en 1535. Plus tard, les Hurons, harcelés par les Algonquins, ou peut être par les Tsonnontouans et les Agniers, alliés à une forte escouade d’Iroquets, se seraient vus forcés de se replier sur les territoires du Haut Canada[1].

C’est de cette manière que le peuple de langue huronne-iroquoise que Cartier avait visité, disparut de l’île entre 1535 et 1608.

Au temps de Cartier, les Toudamans (ou Tsonnontouans) figurent seuls du côté des Iroquois.

Pendant la seconde moitié du même siècle, 1650-1600, la lutte se fait entre les. Algonquins et les Agniers principalement[2].

Il faudrait donc croire que les Tsonnon-

  1. Ferland, Cours d’Histoire, vol. I, p. 47.
  2. Relation des Jésuites, 1660, p. 6.