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Après la vie active qu’il avait menée dans les bois pendant dix-sept ans, Nicolet fut employé sept autres années (jusqu’à sa mort) au poste des Trois-Rivières, le plus turbulent, le moins sûr de tout le pays. Ayant en main les intérêts de la traite des Cent-Associés, on le vit plus d’une fois donner des preuves de l’empire qu’il exerçait sur les Sauvages. En de certains moments de crise, le poids de son influence mit fin aux difficultés de tous genres qu’entraînent toujours les rapports avec les tribus sauvages. Son dévouement était acquis pour tous, Français ou Indiens.

Sa femme, Marguerite Couillard, filleule de Champlain, ne lui donna qu’une fille, laquelle épousa Jean-Baptiste le Gardeur de Repentigny, dont le fils, Augustin le Gardeur de Courtemanche, officier dans les troupes, se distingua par de longs et utiles services dans l’ouest, fut un digne contemporain de Nicolas Perrot, de même qu’un honorable rejeton de son grand-père Nicolet.