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Tel le fond d’un lac azuré,
À travers l’eau tranquille et belle,
Voilé, mais non terni par elle,
Semble grandir transfiguré ;
Tel, dans les campagnes romaines,
Sous la fine écharpe de l’air
Paraît plus doux et non moins clair,
Et plus grand, l’horizon des plaines ;
Et cet air magique et subtil
Est tiède : ici l’été s’achève
Comme un printemps nouveau qui rêve
En attendant son mois d’avril.
Rome, novembre 1866.