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Non pourtant, la forêt ne peut ainsi gémir...
Ce que j’entends si proche est un humain soupir !
J’en reconnais l’accent. Dieu ! c’est une parole...
Quelle âme ici dans l’air supplie et se désole ?
voix de la terre
Un Zodiaque dont les signes
Semblaient des prunelles bénignes,
Notre essor ne l’a pas troué ;
Et maintenant que cette voûte
Fuit l’œil de l’homme à l’infini,
L’espoir pour notre aile est banni
D’y percer jusqu’à Dieu sa route !
Nos cris monteront-ils à jamais oubliés,
Solitaires, de monde en monde.
Errants, et d’âge en âge, hélas ! multipliés,
Sans que rien là-haut y réponde ?
faustus
Elle vibre en mon sein, cette clameur profonde...
les voix
Nos reins sous les fardeaux succombent !