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faustus
Je me souviens que je cueillais
De préférence les œillets,
Dont l’âme est si fraîche et si fine.
Quand ton cher cœur s’est envolé.
Cette fleur a semblé comprendre
Et me parfumer pour te rendre
A mon amour inconsolé ;
Car son essence est ton essence.
Et, dès que je la respirais.
Je sentais dormir mes regrets
Et m’environner ta présence.
Ah ! j’ai vite oublié le nom
De plus d’une fleur de la terre :
Nulle, quand j’étais solitaire.
N’eut pour moi de parfum si bon.
stella
Apprends que ce parfum si doux qui te rappelle
Ma première nature, imparfaite là-bas,
Ne saurait l’exprimer accomplie et nouvelle.
Devenue immuable au delà du trépas ;