Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
le chœur.
Les hommes sentent la valeur
De l’astre dont ils ont l’empire,
Et sa fin, conforme à la leur,
Par le culte qu’il leur inspire ;
Le paysan, âpre au labour,
Aime en avare la campagne ;
Le chevrier, de sa montagne
Garde l’inaltérable amour ;
Dans sa grossière houppelande
Le pâtre, sur son grand bâton
Penché, les mains sous le menton,
Est l’amant rêveur de la lande ;
Le bûcheron chérit les bois,
Le matelot l’onde marine ;
De tous leurs amours à la fois
Le poète emplit sa poitrine !