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les vaines tendresses.


Ils ne devinent pas, aux jeux dont tu te mêles,
          Qu’en leur jetant au cou tes bras,
Rieuse, indifférente et douce, tu décèles
          Tout le mal que tu leur feras.

Tu t’exerces déjà, quand tu crois que tu joues,
          En leur abandonnant ton front ;
Tes lèvres ont déjà, plus faites que tes joues,
          La grâce dont ils souffriront.