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le zénith.
III
Ils montent ! le ballon, qui pour nous diminue,
Fait pour eux s’effacer les contours de la nue,
S’abîmer la campagne, et l’horizon surgir
Grandissant… comme on voit, sur une mer bien lisse,
Que du bout de son aile une mouette plisse,
Autour du point troublé les rides s’élargir.
Les plaines, les forêts, les fleuves se déroulent,
Les monts humiliés en s’allongeant s’écroulent.
Le cœur semble se faire, à la merci des cieux,
Un berceau du péril dont pourtant il frissonne,
Et regarde sombrer tout ce qui l’emprisonne
Avec un abandon grave et délicieux…
Ils montent, épiant l’échelle où se mesure
L’audace du voyage au déclin du mercure,
Par la fuite du lest au ciel précipités ;