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CHŒUR POLONAIS
à amédée durande
les vieillards
Ce sont eux ! j’ai posé l’oreille contre terre
Les bruits sourds qu’on entend sont des pas de chevaux ;
Que le jeune soldat se rappelle son père,
Et que l’ancien s’apprête à des combats nouveaux !
Que nul de vous ne songe aux sanglots de l’épouse,
Aux longs baisers d’adieu sur le front de l’enfant ;
Mais qu’à l’heure d’agir la colère jalouse
Fasse oublier qu’on aime et songer qu’on défend.