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gies qui entraînaient de belles filles de Grenade brunes et rieuses, avec leur réseau de pourpre qui volait au vent, et leur riche monillo attaché par des agrafes chatoyantes ! — Que de fois tu as bondi d’impatience auprès de l’étroite fenêtre fermée par un store soyeux, derrière lequel soupirait ma chère Zetta ! — Que de fois tu as henni pendant que nos lèvres se cherchaient et se pressaient brûlantes, quoique séparées par le tissu jaloux ! — Mais alors j’étais riche ; alors le pavillon de guerre aux larges bandes rouges et au lion royal se hissait au grand mât quand je montais à bord de ma vaillante frégate ; alors l’inquisition n’avait pas mis ma tête à prix !… Alors on ne m’appelait pas le réprouvé ! et plus d’une fois la femme d’un grand d’Espagne m’a souri tendrement, quand par un beau soir d’été j’accompagnais sur ma guzla sa voix pure et sonore ! — Allons, courage, mon fidèle Iskar, car le passé est loin !! Mais tu m’as entendu, car tes oreilles se dressent et tes hennissemens redoublent. Courage… voici ma tartane ! la voici, mon amoureuse, qui se balance sur les flots ainsi qu’un alcyon se laisse bercer dans son nid par une lame transparente ! Mais n’entends-tu pas comme moi des cris confus et éloi-