Page:Sue - Plik et Plok, 1831.djvu/220

Cette page a été validée par deux contributeurs.

le pieu, presse violemment le cou du patient. Encore un tour, et le Gitano est étranglé ; à ce moment, le prêtre lui jette un voile sur le visage, et tombe à ses pieds, en priant ; la foule crie bravo, et se retire satisfaite. Le soir, quand le soleil se coucha derrière la tour de la Douane, l’Alcade revint au pied de l’échafaud, où l’on avait laissé le corps du supplicié. Là, il se découvrit, et, selon l’usage, il l’appela trois fois ; comme, selon l’usage encore, le Gitano ne répondit pas, les valets du bourreau prirent son corps, qui fut jeté à la voirie, et dévoré par les chiens.