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Le Gitano.

Je croyais que c’était plus douloureux, mon vieil ami.

Le prêtre, se levant, et d’une voix sonore et retentissante.

Il était coupable devant les hommes, ce martyre l’absout devant Dieu !

Fasillo, se précipitant sur le poignet, et l’enveloppant dans son manteau.

Prêtre, tu ne dis pas tout : ce sang retombera sur eux ! Adieu, commandant, il me faut encore de la force pour te venger : je m’en vais, car une minute de plus, et je mourrais là.

Fasillo disparaît dans la foule.
Pepa.

Qui appelle-t-il son commandant, ce jeune fou ? tais-toi donc, Juana, car voici le beau moment. Silence, silence !

On fait profond silence.


Le prêtre se jette dans les bras du condamné ; le bourreau s’approche, passe au cou du Gitano le collier de fer qui s’adapte au poteau ; puis il agit, au moyen d’un tourniquet, sur la vis de rappel, et le carcan, en se serrant contre