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— Non, je vous vengerai,… ici !

— Fasillo, tu exécuteras mes ordres ; je te le défends.

— Vous serez vengé ! Mon plan est là, fixe, arrêté comme la mort qui vous menace, car vous allez mourir. Vous, si brave ! si grand ! mourir ! mourir comme un misérable, disait le pauvre Fasillo à voix basse, de peur d’éveiller les soupçons des gardiens, — et il se tordait les bras. —

Le Gitano passa une main sur son front.

— Tiens, Fasillo, finissons cette scène, elle est atroce. Adieu ! Laisse-moi.

— Commandant, pas encore, pas encore !…

— Écoute, mon enfant, tu trouveras, dans une cassette de fer, des cheveux ; ce sont ceux de ma pauvre sœur. Tu trouveras une vieille ceinture, c’était celle que mon père portait quand il fut tué. Tu les brûleras ! Le reste t’appartient. Tout ! jusqu’au sachet qui te rendra maître du juif de Tanger, s’il te prend fantaisie d’y retourner.

— Mais vous, ne pouvoir vous sauver, voir votre agonie, vos souffrances !

— Par la foudre ! Fasillo, oublies-tu, mon enfant, nos longues et rudes traversées, nos dangers, nos périls, et au bout de tout cela des