ment solennel où vous vous trouvez, j’ai cru que puisque vous refusiez les consolations de la religion, celles de l’amitié au moins vous aideraient à supporter votre affreuse position. — Vous savez tout ! Quand minuit sonneront, il faudra vous quitter. — Je vais prier pour vous, car l’homme qui est capable d’inspirer un pareil dévoûment ne doit pas être entièrement criminel !
Et le vénérable prêtre s’agenouilla au pied de l’autel.
— Monsieur, dit le Gitano, je suis fâché que ma reconnaissance ne puisse être que d’une aussi courte durée…
— L’heure s’avance,… reprit le prêtre.
— Hélas oui ! dit le Bohémien, et s’adressant à Fasillo, car c’était bien lui qui, morne et abattu, le considérait d’un œil fixe. — Eh bien, Fasillo, mon enfant, adieu ! Nos projets…
— Mon commandant ! mon pauvre commandant ! — Et il pleurait. —
— Tiens, vrai, je regrette la vie à cause de toi ; je t’aimais.
— Je ne vous survivrai pas.
— Enfant ! n’as-tu pas encore ma tartane, mes noirs ! Va-t’en, fuis en Amérique… Tu es jeune,… brave…