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Nous l’avons dit, Cooper, dans ses admirables romans, a peint cet homme d’une manière aussi large que pittoresque. Il a vivement excité la curiosité, l’intérêt pour des mœurs dont les détails contrastent rudement avec ceux de notre vie citadine. Mais malheureusement l’énergie, la finesse de l’original, s’effacent presque toujours dans la traduction. En français, ce style est dépouillé de sa nerveuse concision. Nous admirons bien encore les grands traits qui distinguent ce talent vraiment neuf ; mais les nuances, les couleurs locales, la précieuse naïveté des idiomes échappent à ceux qui ne peuvent pas lire en anglais ces pages merveilleuses.

Cependant, nous pensons que si quelques-uns de nos talens du premier ordre, que si Victor Hugo, de Vigny, J. Janin, Mérimée, Nodier, Balzac, P.-L. Jacob, Delatouche, etc., etc., voulaient échanger une année de leur vie studieuse contre