Page:Sue - Paula Monti, tome 2, 1845.djvu/126

Cette page a été validée par deux contributeurs.

riez peut-être tort de joindre l’attrait du danger… à l’attrait que peut offrir l’amour… Croyez-moi, lorsque le devoir est impuissant, la terreur est vaine…

En disant ces mots, Berthe rentra chez elle et laissa M. de Brévannes dans une irritation et dans une anxiété profondes.




CHAPITRE XIII.

CORRESPONDANCE.


Madame de Hansfeld revint assez satisfaite de son entretien avec M. de Brévannes. En songeant à la proposition qu’il lui avait faite de lui présenter Berthe, Paula éprouvait des ressentiments étranges : d’abord, sachant l’amour d’Arnold pour madame de Brévannes, elle avait voulu jouer un perfide et méchant tour à M. de Brévannes, espérant jouir ensuite de la confusion de M. de Hansfeld lorsqu’il serait reconnu par Berthe (Paula ignorait qu’Arnold eût révélé son véritable nom à Pierre Raimond).

Lorsqu’elle avait fait part à Iris de la prochaine présentation de madame de Brévannes à l’hôtel