— Eh bien !… dites-moi… il y a environ une huitaine de jours… madame de Hansfeld est allée aux Français avec son mari, n’est-ce pas ?
— Oui. Le prince sortait pour la première fois depuis longtemps.
— Et vous étiez restée seule, peut-être, à l’hôtel, charmante Iris…. Quel bonheur pour celui qui aurait pu partager ces douces heures avec vous !
— Parlons de la princesse, monsieur, ou je rentre.
— Eh bien ! en revenant des Français… comment s’est trouvée votre maîtresse ?
— Très inquiète, d’abord, car le prince n’a été complètement remis de son indisposition qu’une heure après son retour à l’hôtel…
— Mon Dieu ! Iris, que vos yeux sont beaux et brillants… Bénie soit la clarté de la lune qui me permet de les admirer !
— N’avez-vous donc plus rien à me dire sur Son Excellence ?…
— Lorsqu’elle a été rassurée sur l’état de son mari… elle est redevenue sans doute calme… comme à l’ordinaire ?… Quelle jolie main vous avez.
— Laissez-moi donc, monsieur… à quoi bon me faire des questions, vous ne vous occupez pas des réponses ?
— Voyons, je vous écoute… Vous avez raison, de graves intérêts sont en jeu, c’est malgré moi que je cède aux distractions que vous me causez. Eh bien ! la princesse ?
— Loin d’être calme lorsque l’état du prince ne