— Oui, écoutons…
— Ah !… ah !… ah !… Charmant ce mot-là…
— Il est dommage que mademoiselle *** ait le cou si long…
— Et l’amoureux, comme il parle du nez…
— Ah ! voilà les deux loges du club qui se garnissent…
— Ils ont trop dîné…
— Ils vont se faire mettre à la porte…
— Regardez donc d’Orville, il est écarlate…
— Bon ! voilà qu’il parle aux acteurs…
— Je le reconnais bien là… il est si spirituel !… Je parie qu’il va leur dire de drôles de choses…
— On le fait se tenir tranquille…
— C’est dommage… Une fois nous avons été ensemble à la Gaîté : il y avait un mouton dans la pièce ; nous étions dans une avant-scène de baignoires ; d’Orville a tiré le mouton par les pattes de derrière…
— Ah ! ah ! cela devait être bien drôle.
— Je vous en réponds… Mais voyons, écoutons, écoutons… Hum… Dites donc, ça me paraît très embrouillé… cette intrigue.
— Le fait est que je n’y comprends rien…
— De qui est-il père, celui-là ?…
— L’habit ponceau ?
— Non, l’autre à gauche du théâtre, le maigre, celui du monologue.
— Je ne sais pas.