bord… Et puis il faut encourager Gercourt. S’il réussit, on ne nous appellera plus des gens oisifs, inutiles ; et il réussira, il a tant d’esprit !
— Oui ; mais s’il tombe, nous serons pour ainsi dire responsables de sa chute.
— Pas plus que vous ne serez responsables de son succès.
— Mais voici les trois coups…
— Le moment solennel…
— Malheureux Gercourt…
— Silence, messieurs, écoutons…
— Soyez tranquille, Morville.
— Nous sommes tout oreilles.
— Tiens ! ça se passe sous Louis XV !…
— Moi, d’abord, je déteste les pièces du temps de la Régence…
— Quel affreux habit a ce père noble !
— Mais, par exemple, mademoiselle *** est mise à merveille.
— Elle a trop de rouge…
— On en mettait alors beaucoup.
— Certainement, et très près des yeux…
— Comme la poudre lui va bien !
— Est-ce que vous savez son aventure avec Octave ?… Elle est très piquante… Figurez-vous…
— Messieurs, pour ce pauvre Gercourt, écoutez donc un peu la pièce.
— C’est très joli ! très joli !
— Les décors sont charmants.
— Le fait est que pour une première pièce…