— Elle est avec cette petite bête de madame de Dinville.
— Il faut toujours que cette sotte créature s’accroche à une femme à la mode…
— Tiens, à propos de madame de Longpré… où est donc Maubray ?
— Le voilà qui entre dans leur loge… Est-ce que monsieur de Longpré peut se passer de lui ?…
— Malheureux Longpré !…
— Ah ! voilà mademoiselle Dumoulin avec son baron… Qu’elle est jolie !… Avouez qu’il y a encore bien peu de femmes du monde qui la vaillent.
— C’est vrai.
— Et c’est bien moins ennuyeux… c’est bien plus commode… Il n’y a pas de soins à avoir, on n’est pas forcé à des égards.
— Sans doute ; mais on est si bête… On préfère à tout la vanité.
— Décidément, la princesse de Hansfeld est en beauté… Cette robe de velours grenat lui sied à ravir… Quelles admirables épaules !… Je ne l’ai jamais vue mieux qu’aujourd’hui… Avec qui est-elle donc là ?
— Avec madame de Lormoy, la tante de Morville.
— Mais on dirait qu’il y a encore quelqu’un dans le fond de la loge…
— Non.
— Si… je vous assure.
— Ces loges sont si obscures !