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à la mode cet hiver, et auprès de qui tous nos élégants ont perdu leurs galanteries… Quant au prince, on se perd dans les suppositions les plus extraordinaires et la plus contradictoires ; mais…

— Ah ! mon Dieu ! — s’écria madame Girard en interrompant M. de Brévannes — voilà la marquise de Luceval dans sa loge… elle n’a pas son sobieska !

Nous conduirons le lecteur dans la loge de la marquise de Luceval, où il apprendra peut-être pourquoi elle n’a pas son sobieska.




CHAPITRE XV.

LOGE DE PREMIÈRE, No 29.


Madame la marquise de Luceval n’avait pas en effet de sobieska.

Elle était mise avec autant de goût que de simplicité. La seule innovation qu’elle se fût permise consistait dans un très haut peigne d’écaille à l’espagnole qui rattachait à ses beaux cheveux bruns