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CHAPITRE XIV.

PREMIÈRES LOGES No 7.


Berthe de Brévannes occupait une des places de cette loge ; son mari était derrière elle ; les deux autres places étaient vacantes.

Berthe, coiffée en cheveux, portait une robe de crêpe noir ; sa belle chevelure blonde, son teint pur et transparent, son cou et ses épaules d’ivoire brillaient d’un doux éclat ; ses traits étaient empreints de mélancolie, car, trois jours auparavant, son mari avait eu avec Pierre Raimond le pénible entretien que nous avons raconté ; elle aurait désiré rester chez elle ; mais, craignant d’irriter M. de Brévannes, elle avait consenti à l’accompagner.

Ce dernier, par un de ces contrastes fort naturels à l’homme, était profondément blessé de la froideur de sa femme, et il s’obstinait à en triompher, moins par repentir du passé, que pour obéir à l’opiniâtreté naturelle de son caractère. Mais en vain il tâchait de lui faire oublier les torts dont il