jacinthes d’aigues marines, luttaient d’éclat et de vérité relative.
Cet orgue, de dix pieds de haut et de cinq pieds de large, remplissait le soubassement de la longue fenêtre à vitraux coloriés, percée à l’une des extrémités de la galerie.
L’espace qui restait de chaque côté de cette fenêtre pour atteindre les parois latérales de la galerie, était rempli, encombré des innombrables richesses dont nous avons parlé.
Le prince de Hansfeld était assis devant cet orgue d’ivoire ; il portait une longue tunique de laine noire serrée autour de sa taille ; une sorte de béret de velours de même couleur laissait échapper de longues mèches de cheveux blonds qui tombaient en profusion sur ses épaules un peu courbées.
Ses larges manches étaient presque relevées jusqu’au coude par la position que prenaient ses mains en parcourant le clavier. Ses bras amaigris, ses mains fluettes, effilées, étaient d’une blancheur de marbre ; mais les ongles longs, durs, polis comme des agates, n’avaient pas cette nuance rose, signe certain de la santé ; ils étaient cerclés d’un pâle azur ; la position de la tête un peu repliée en arrière annonçait que le prince de Hansfeld avait les yeux levés au plafond.
Après s’être interrompu un moment, il recommença à jouer de l’orgue, mais pianissimo.
Était-ce la qualité supérieure de cet admirable