absolument étrangers au lugubre objet dont ils décoraient la base ; la figure du squelette, s’appuyant d’une main sur une épée nue, de l’autre sur une lyre, et portant une mitre épiscopale en tête, et un soulier de femme au pied ; cette figure, disons-nous, se retrouvait partout au milieu des plus charmantes combinaisons artistiques.
Ainsi, des amours supportés par ces fabuleux oiseaux de la renaissance, qui tenaient de l’aigle par la tête, par les ailes, et de la syrène par les capricieux enroulements de leur queue, semblaient enlever dans leurs petits bras cette lugubre image.
Ailleurs, des nymphes, dont les poses remplies d’une élégance à la fois chaste et voluptueuse eussent été avouées par les Grecs, se jouaient sous l’attique d’une salle du plus beau style, en s’occupant des apprêts de la toilette du fantôme ; l’une portait le glaive, l’autre la lyre, celle-ci la mitre.
Dans un coin de cet admirable bas-relief, deux ravissantes nymphes, tenant chacune un des cothurnes du soulier, le balançaient entre elles, tandis qu’un petit amour, niché dans l’intérieur de cette chaussure de Cendrillon, s’en servait comme d’une escarpolette….
Pendant ces apprêts, la sinistre figure à demi-couchée sur un lit grec à draperies traînantes, accoudée sur son bras gauche, regardait en souriant (comme une tête de mort peut sourire) les folâtres jeux des nymphes, tandis que de ses phalanges os-