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cours… au feu… oui… oui… ils viendront peut-être.

Mademoiselle de Maran se mit alors à crier de toutes ses forces et d’une voix chevrotante :

— Au feu… au secours…

Sa voix encore affaiblie par l’émotion de la colère, ne parvint pas aux oreilles de ses gens, tout resta silencieux.

La hideuse figure de mademoiselle de Maran devint livide de terreur ; la pâle clarté de la bougie qui éclairait sa chambre suffisait à peine pour dissiper l’obscurité qui y régnait. Comme tous les caractères méchants et lâches assaillis par les remords, mademoiselle de Maran avait horreur des ténèbres.

— Au secours ! — répéta-t-elle d’une voix épuisée — au feu !…

Après un moment de profond silence, elle reprit avec désespoir :

— Ils ne viennent pas… je brûlerais… je mourrais.. qu’on me laisserait mourir et brûler… Ah ! mon Dieu… mourir… c’est affreux de mourir… mourir ainsi seule… sans personne autour de vous… que des valets qui n’attendent que votre agonie… pour vous dévali-