À ce moment, une sonnette retentit bruyamment dans l’office.
Personne ne bougea.
— Bon, la voilà qui recommence son carillon de tout-à-l’heure, ça va être amusant — dit mademoiselle Julie, la première femme de mademoiselle de Maran.
On sonna une seconde fois.
— C’est insupportable, je la croyais calmée — dit mademoiselle Julie — on ne peut pas dîner tranquille. Vous êtes aussi bien peu aimable, monsieur Servien ! vous nous promettez de casser, une fois pour toutes, le mouvement de ses sonnettes, pour que nous ayons la paix, et vous n’y pensez pas…
— Le fait est — dit le cuisinier — qu’elle devient sonneuse, mais sonneuse que c’en est fastidieux.
Trois ou quatre coups de sonnette précipités confirment l’assertion du cuisinier.
— Décidément, il n’y a que cela à faire — dit Servien — vous avez raison, mademoiselle Julie ; on détraquera le mouvement, et alors… nous serons eu repos.
— On pourra lui laisser une petite sonnette