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CHAPITRE IV.

CORRESPONDANCE.


Environ trois mois après mon arrivée, Blondeau me remit un petit carton qu’un commissionnaire avait apporté. Je l’ouvris, pâlis d’effroi… en voyant un bouquet de ces fleurs vénéneuses d’un rouge éclatant que M. Lugarto m’avait autrefois envoyées, et qui depuis lors étaient devenues comme le symbole de son odieux souvenir, puisque madame de Richeville avait reçu un bouquet pareil le jour de la mort de M. de Mortagne.

Avec ce bouquet était la lettre ci-jointe écrite par mon mari à un de ses amis que je ne connaissais pas, l’enveloppe ayant été enlevée.