Page:Sue - Mathilde, tome 5.djvu/351

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tume : — Parce qu’il y va de mon bonheur… de mon bonheur intérieur… ma douce Mathilde ; car de bien beaux jours nous attendent ; ainsi donc, à dimanche midi.

Il sortit violemment.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Après son départ, la force factice et fébrile qui m’avait soutenue me manqua tout-à-fait ; je restai quelque temps inerte, incapable de réunir mes idées.

Cette scène foudroyante les avait brisées ; il me fallut quelques moments de calme et de réflexion pour les rassembler et envisager froidement les conséquences des menaces de M. de Lancry, et jusqu’à quel point il pourrait les exécuter…

Quant aux raisons qu’il pouvait avoir de se rapprocher de moi, je ne pouvais les pénétrer ; mais elles devaient être sinistres… Cela d’ailleurs m’inquiétait peu, résolue que j’étais de ne jamais retourner auprès de lui.

Restait la question de savoir s’il pourrait m’y forcer.

Souvent mes gens d’affaires m’avaient instamment engagée à demander ma séparation,