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CHAPITRE XIV.

UNE VISITE.


Après le départ de M. de Rochegune, je me mis à fondre en larmes ; je me reprochai mon apparente insensibilité ; je craignis de l’avoir désespéré, d’avoir risqué peut-être de l’éloigner de moi.

Je regrettai amèrement de n’avoir pas suivi mon premier mouvement, qui me disait de tout abandonner pour le suivre ; s’il me quittait… la froide estime du monde compenserait-elle jamais la perte de cet amour dans lequel j’avais concentré tout le bonheur, toutes les espérances de ma vie ?

Au milieu de ces perplexités poignantes, je