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CHAPITRE VIII.

LES CONFIDENCES.


Je restai assez longtemps avant de ressentir, si cela se peut dire, le contre-coup de mon entretien avec M. de Rochegune.

Il y avait en lui tant de franchise et de loyauté que je n’apportai pas dans nos relations la réserve que son aveu aurait peut-être dû m’imposer.

Je continuai de le voir presque chaque soir chez madame de Richeville, où il venait très assiduement, ainsi que les autres amis de la duchesse, assez souvent aussi je le vis chez moi le matin.

J’avais une telle confiance en moi et en lui