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CHAPITRE VII.

UN ANCIEN AMI.


Encore sous l’impression que m’avait causée la révélation de M. de Rochegune, je rentrai chez moi inquiète, contrariée, comme s’il m’eût fait brusquement un aveu d’amour.

Mon embarras n’était pas causé par les susceptibilités d’une fausse pruderie, mais par la crainte de voir mes relations futures avec M. de Rochegune perdre leur caractère loyal et fraternel. Au lieu de m’être agréables, elles me fussent alors devenues gênantes et pénibles par la froide réserve qu’elles m’eussent inspirée.

Cependant, après quelques réflexions, je me rassurai ; je me rappelai les paroles du véné-