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CHAPITRE XXI.
LA LETTRE.
Le lendemain matin, à mon réveil, j’adressai une longue lettre à Gontran pour le supplier de venir me rejoindre à Rouvray le plus tôt possible.
Mon mari devait trouver cette lettre à Paris à son retour de Londres, je pourrais donc le voir avant huit jours.
Pour la première fois que j’écrivais à Gontran, j’éprouvais un charme infini à cette douce occupation ; j’avais tant à lui dire ! à chaque instant j’étais sur le point de lui tout raconter ; mais je me souvenais des avis de M. de Morlagne, et je me résignais au silence.
Ma lettre écrite, j’attendis Ursule avec assez d’impatience.