gros comme vous, et elle sait s’en servir de son esprit, je vous en réponds ! Eh bien, maintenant, Madame, savez-vous ce que je lui répondrais, au beau-père ? car il ne me faut pas beaucoup de temps, à moi, pour toiser mes pratiques…
Ursule rougit jusqu’au front en entendant ces expressions vulgaires ; Gontran dissimula son sourire. Mademoiselle de Maran dit au mari d’Ursule, avec un ton de bonhomie incroyable :
— Monsieur Sécherin, permettez, nous nous sommes promis d’être francs, n’est-ce pas ?
— Oui, Madame.
— Eh bien ! on ne dit pas, même en parlant d’une vieille femme comme moi, toiser mes pratiques. C’est de mauvais goût ! Oh ! je ne vous passerai rien d’abord ! je vous en préviens. Voilà comme je suis ; d’ailleurs nous sommes convenus d’être francs.
— Tenez, Madame, s’écria M. Sécherin, avec une expression de reconnaissance vraiment touchante, — ce que vous faites là est généreux et bon, voyez-vous ! je vous en re-