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CHAPITRE XVI.

M. ET MADAME SÉCHERIN.


— Ursule !

— Mathilde !

Nous nous embrassâmes avec effusion. Je m’attendais à trouver ma pauvre cousine affreusement changée : quel fut mon étonnement de la voir plus fraîche, plus jolie que jamais, quoique son regard fût toujours mélancolique, quoique son sourire fut toujours triste.

Elle me présenta M. Éloi Sécherin : c’était un jeune homme d’une taille moyenne, très blond, d’une figure assez régulière, pleine, colorée, et d’une expression riante et ouverte.

Au premier abord il me parut être un de