— dit la princesse ; — faites le tyran, ordonnez.
— Nous serions trop privés de l’absence de madame de Lancry, — répondit Gontran en souriant, — pour que je ne suive pas le barbare conseil de la princesse. Ainsi donc, — ajouta-t-il avec une emphase comique, — madame de Lancry, je vous ordonne positivement de venir passer avec nous une charmante soirée.
— Si vous l’exigez… — dis-je à Gontran.
— Sans doute, nous l’exigeons tous, — ajouta M. Lugarto.
— C’est convenu, — reprit Gontran. — Je vais aller prévenir Saint-Prix et madame d’Aubeterre, et envoyer tout de suite prendre deux avant-scènes au Vaudeville et commander le souper chez Véry.
— Mais, j’y pense, — dit la princesse, — madame de Sérigny m’a amenée, et je n’ai pas demandé mes gens !
— Rien de plus simple, princesse, — reprit M. Lugarto. — Lancry dispose de sa voiture pour envoyer retenir les loges, je vous offre la