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fluence extraordinaire qu’il exerçait sur M. Lugarto.

Si j’avais eu besoin de m’excuser à mes propres yeux de n’avoir pu résister aux rares séductions de Gontran, ne me serais-je pas dit que je devais céder à cette inévitable fatalité, puisque les caractères les plus intraitables, les plus altiers, n’avaient pu y échapper.

Que dirai-je ? ma passion était si aveugle que M. Lugarto me devint presque moins odieux par la pensée qu’il avait subi l’irrésistible empire de Gontran.