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CHAPITRE V.

LE COLONEL ULRIK.




Le vieux domestique fit entrer madame Blondeau dans le grand salon où, deux mois auparavant, le colonel avait reçu Gaston et Alfred.

La physionomie de Stok, ainsi se nommait cet ancien serviteur, avait perdu son expression rébarbative.

— Comment se porte M. le marquis ?… non, M. le colonel, veux-je dire, puisque votre maître préfère qu’on l’appelle ainsi.

— Toujours de même, madame Blondeau ; le corps est de fer, mais la tête est faible ; quelquefois monsieur passe des journées à pleurer