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CHAPITRE XIV.

LA JUSTIFICATION.


En voyant M. de Lancry, je ne pus m’empêcher de rougir encore d’indignation en songeant aux calomnies dont je le croyais victime.

Je vous fais descendre, Mathilde, — me dit ma tante, — parce que voilà Gontran qui m’obsède de questions à propos de la corbeille. Il me demande quel est votre goût, quelles sont les parures que vous désirez. Il vaut beaucoup mieux que vous lui disiez cela que moi. Arrangez-vous ensemble… faites ce beau travail. Voilà de quoi écrire.

Et elle me montra son bureau, car nous étions dans sa bibliothèque.