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CHAPITRE XI.
L’AVEU.
Un mois s’était passé depuis le jour où j’étais allée à l’Opéra avec ma tante et M. de Lancry.
Celui-ci était venu très régulièrement voir mademoiselle de Maran, d’abord tous les deux jours, puis tous les jours.
À mesure que notre intimité augmentait, je découvrais en lui mille nouvelles qualités charmantes ; on ne pouvait rencontrer un caractère plus égal, plus prévenant, plus délicatement attentif. Son esprit fin, ingénieux, savait si adroitement déguiser la flatterie, qu’il me la laissait accepter à moi qui me défiais tou-