qu’il m’a mise en morceaux en faisant gesticuler ses grands bras ! Allez-vous-en… de chez moi, je vous en supplie… allez-vous-en… vos conversations me coûtent trop cher, sans compter que vous avez l’inconvénient d’arriver toujours fait comme un voleur et de m’apporter ici toutes les boues des rues de Paris.
— Vous avez beau dire ! Madame, — s’écria M. Bisson courroucé, — je ne monterai jamais dans une voiture ; j’y suis résolu, j’aime bien mieux salir votre tapis que de me casser le cou ! — Et le savant ne parla pas autrement du désastre de la tabatière.
— Tenez, monsieur Bisson, — dit ma tante, — laissez-moi tranquille, vous allez me mettre hors de moi ; faites-moi l’amitié de sortir tout de suite, et surtout ne revenez plus.
— Et où voulez-vous donc que j’aille ? il n’est que deux heures et demie, je n’ai pas besoin d’être à l’institut avant trois heures et demie, — dit M. Bisson ; et il se plongea dans un fauteuil, en s’emparant d’un écran qu’il commença de démonter.
— Comment où je veux que vous alliez ? —