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CHAPITRE VI

L’ENTRÉE DANS LE MONDE




Lorsque mademoiselle de Maran nous eut annoncé qu’elle nous conduirait au bal de l’ambassade d’Autriche, Ursule et moi nous fûmes très inquiètes ; cela était fort simple, car nous vivions presque dans la retraite.

Rien de plus monotone, de plus régulier que nos habitudes.

Le matin nous prenions nos leçons. Dans l’après-midi, selon la saison, nous allions nous promener soit à pied avec madame Blondeau, soit en voiture avec mademoiselle de Maran : puis nous rentrions, et, après nous être habil-